Collection "Penser le monde de l'enfant"

"Il n’y a pas de statistiques nationales sur le sujet. D’après notre enquête, 10 % de collégiens seraient victimes de harcèlement, autant que dans les pays scandinaves ou en Grande-Bretagne. La nouveauté, c’est que le gouvernement s’est enfin saisi du problème, jusqu’à présent tout le monde fermait les yeux."

Violences scolaires : Des milliers d’élèves sont harcelés

Quand l'école subit

Stop à l'omerta
Harcèlement au collège, ce n'est pas qu'une histoire de gosses. Au contraire. Selon la pédopsychialre Nicole Catheline, le harcèlement, fait de lâcheté, de conformisme et d'indifférence, «prospère là où l'adulte se tait».
[...]
Comme l'explique le philosophe Jean-Pierre Bellon [...], « Le school-bullving se distingue des autres formes de harcèlement (professionnel ou familial) parle fait qu'il est presque toujours un phénomène de groupe. [...] Le groupe semble être l'une des conditions nécessaires à son existence.»

Est-il victime de harcèlement à l'école?
Appelé School-Bullying dans les pays anglo-saxons, allusion aux coups répétés et violents que les jeunes veaux donnent pour jouer dans les flancs de leurs congénères, ce phénomène de harcèlement entre élèves selon une enquête réalisée auprès de 3 000 collégiens et lycéens par Jean-Pierre Bellon
et Bertrand Gardette, conseiller principal d'éducation dans les lycées professionnels concernerait en France 10 % des élèves de toutes classes sociales et économiques Un problème peu connu car les victimes, craignant les représailles, restent silencieuses.

Harcèlement scolaire, ce mal inconnu
"Avec cet ouvrage, Bertrand Gardette et Jean-Pierre Bellon espèrent sensibiliser l'Education nationale."

Rencontre
«On reste frileux au sujet du harcèlement à l'école », JP Bellon.

Rencontre
«On reste frileux au sujet du harcèlement à l'école », JP Bellon.

"Je sentais qu'il y avait quelque chose qui n'était jamais dit, pas explicité "...

C'est par le sceau d’un mal absolu que la famille de Jean-Claude Snyders a été marquée. De celui qui plante ses griffes dans la chair, comme ce numéro tatoué sur le bras de son père, Georges, et marque les âmes au fer rouge, sur plusieurs générations. Un mal dont Jean-Claude Snyders ne connaîtra le nom  que bien plus tard : Auschwitz, camp d’extermination où les nazis envoyèrent à la mort près de 4 millions de juifs et dont est sorti rescapé son père...

Comment un petit garçon, pétri d'admiration et d'amour pour son père, peut-il saisir les terribles colères de ce dernier ?... Bouleversant...

Comment survivre à l’effroi, à la culpabilité qui s’abat alors ? C’est le départ du récit de Jean-
Claude Snyders sur la figure de Georges Snyders (1917-2011), son père, professeur en sciences de l’éducation à la Sorbonne et ancien prisonnier d’Auschwitz. Ce brillant intellectuel ne parvient pas à raconter à son enfant ce qu’il a vécu pendant la guerre...

Et si le seul moyen pour exorciser la terreur qui leur a été imposée jadis, n’était pas d’effrayer et de faire souffrir à leur tour pour en effacer le souvenir ?

Comment la souffrance passée peut-elle déconnecter un adulte de l’inconditionnelle tendresse qu’il doit dispenser à ses enfants ? Jean-Claude Snyder prolonge ici sa longue quête intime autant que littéraire d’un père qui, pourtant si attentif à tous, drôle et chaleureux, pouvait dans l’instant d’après se montrer furieux et effrayant. Durement éprouvé par l’horreur des camps de concentration nazis, il avait cru protéger ses proches en enfermant son lourd passé dans un total silence...

Peut-on devenir, en oubliant ce que l'on a été ou subi ?...

C'est une histoire de résilience, ou plutôt une histoire DES résiliences, que nous propose l'auteur Jean-Claude Snyders dans ce récit autobiographique. Peut-on devenir, en oubliant ce que l'on a été ou subi ? Forcer la porte de son passé ne nous condamne-t-il pas à errer loin de nous-même, ou de ceux qui sont censés nous protéger et qui ont eux-mêmes été emportés...

Martine Bovay, psychopédagogue et notamment spécialiste de l'adolescence et de la prévention, signe, aux Editions Fabert, un tome qui intéressera, à coup sûr, les pa-rents d'ados. La thérapeute joue avec les mots pour panser les maux de ces jeunes, et les nôtres par la meême occasion. Comment les comprendre? Comment communiquer au mieux avec eux? Comment les accompagner au mieux durant ce passage avec moult hauts et bas?

[...] Après avoir beaucoup écrit sur le suicide [...] [Martine Bovay] a voulu publier un ouvrage qui soit comme une compilation de toutes ses années d'observation et montrer les jeunes tels qu'ils sont dans leur diversité. Et donner aux adultes, qu'ils soient parents, enseignants ou éducateurs, le goût de vivre cette difficile et passionnante aventure aux côtés des premiers intéressés. Une mise en garde: ne tirez pas sur les racines! "Car si on a l'impression que les jeunes sont plus matures, c'est une erreur" explique finalement Martine Bovay. Ils ne sont pas encore finis. Ils doivent prendre le temps de bien s'enrciner avant de pouvoir prendre leur envol.