Malgré la crise, les apprentis gardent une insertion nettement plus favorable que les jeunes issus de la voie scolaire. C'est l'un des enseignements issus d'une étude publiée en mai dernier par le CEREQ

Les effets positifs de l'apprentissage

Publiée le 08 juin 2016 dans la catégorie Scolarité et orientations

Jeune actif en apprentissage

Malgré la crise, les apprentis gardent une insertion nettement plus favorable que les jeunes issus de la voie scolaire. C'est l'un des enseignements issus d'une étude publiée en mai dernier par le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (CEREQ).

Ainsi, observe le CEREQ, « au sein des 17 spécialités où coexistent apprentissage et voie scolaire, l’avantage de la première voie apparaît encore manifeste dans 13 d’entre elles avec une dizaine de points d’écart dans le taux d’emploi ». Les apprentis semblent également mieux s'en sortir en termes de rémunérations puisque, observe aussi l'étude, « pour un niveau de diplôme donné, les apprentis perçoivent des salaires plus élevés que les jeunes sortis de la voie scolaire », différentiel de rémunération qui croît en outre avec le niveau de diplôme, jusqu’au master, à l'exception des écoles d’ingénieurs qui offrent visiblement « des conditions d’insertion équivalentes pour les deux voies ». 

Effet positif de l'apprentissage en général mais des écarts entre niveaux et filières

Les effets qualitatifs de cette voie de formation s'accompagnent aussi d'un développement quantitatif. Ainsi, observe le CEREQ, par rapport à 2004 cette population est à la fois bien plus nombreuse, puisque ses effectifs sont passés de 110 000 à 143 000, et nettement plus diplômée. C'est dans l'enseignement supérieur, où cette voie a été ouverte par la loi Séguin en 1987, que l'évolution est la plus forte. L'étude note en effet que « derrière des volumes plus modestes que dans le secondaire, les progressions relatives sont spectaculaires : multiplication par 3 pour les diplômés de licences professionnelles et par 2,6 pour les écoles d’ingénieurs ou de commerce ». 

Pour autant, si cet « effet net positif de l'apprentissage en général » est également confirmé par divers travaux économétriques français et étrangers, le CEREQ relève des écarts entre niveaux de diplôme et filières et observe également des effets de la crise sur cette population. Ainsi, seuls les diplômés de licences professionnelles ont gardé le même taux de chômage (6 %), tout comme les diplômés d'écoles d’ingénieurs (dont le taux progresse seulement de 2 à 3 %), alors qu'il a augmenté chez les autres diplômés, principalement chez les jeunes apprentis des niveaux CAP-BEP et les bacheliers.

Camille Pons

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