"Prévenir plus efficacement le décrochage afin de diviser par deux le nombre de jeunes sortant sans qualification du système éducatif d'ici 2017, et faciliter le retour vers l'école ou l'accès à l’emploi des jeunes ayant déjà décroché", tels sont les grands objectifs que se sont fixé, au travers d'un part […]

Signature d'un protocole d'accord entre l'État et l'ARF pour abaisser de moitié le nombre de jeunes sortant sans qualification d'ici 2017

Publiée le 04 août 2015 dans la catégorie Scolarité et orientations

"Prévenir plus efficacement le décrochage afin de diviser par deux le nombre de jeunes sortant sans qualification du système éducatif d'ici 2017, et faciliter le retour vers l'école ou l'accès à l’emploi des jeunes ayant déjà décroché", tels sont les grands objectifs que se sont fixé, au travers d'un partenariat, l'Association des Régions de France (ARF), le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et celui du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. Les trois parties ont signé, ce mercredi 29 juillet 2015 au ministère de l'Éducation nationale, un protocole d'accord qui définit les principales modalités à mettre en œuvre afin de coordonner dans chaque région les actions de lutte contre le décrochage scolaire. Un travail entre ministères, régions et acteurs de proximité que la ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a qualifié d' "inédit".

Le principe fondamental énoncé dans l'accord est d'engager davantage "l'ensemble des acteurs concernés, incluant les représentants de l'État et des collectivités territoriales, le réseau associatif, les acteurs professionnels et les partenaires sociaux", à partager leurs connaissances et à rechercher en commun des solutions à destination du jeune, notamment en mobilisant des ressources déjà existantes. La convention type État-Région signée ce jour pourra être adaptée aux différents contextes régionaux.

Les CREFOP définissent les priorités régionales, les PSAD trouvent les solutions

L'accord identifie deux niveaux de compétence pour organiser ce travail partenarial. En amont, les CREFOP (comités régionaux de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelles) doivent constituer le "lieu de concertation sur la définition des priorités régionales et la conduite d'une politique partenariale en matière de lutte contre le décrochage scolaire". En revanche, précise le protocole, c'est autour des plates-formes de suivi et d'appui aux décrocheurs (PSAD), "qui constituent l'outil de coordination de l'ensemble des acteurs locaux intervenant sur les phases de repérage, d'accompagnement et de suivi des jeunes", que la conduite de la politique partenariale et collective doit se structurer.

L'accord liste également un certain nombre d'actions concrètes à mettre en œuvre dans chaque territoire. Il est ainsi préconisé : d'établir en amont un état des lieux de la carte régionale des plates-formes et du nombre de jeunes sortant chaque année sans qualification du système de formation afin de définir "un objectif quantitatif et qualitatif en termes de prise en charge et de solutions apportées aux jeunes" et de s'accorder sur la définition de la future carte des plates-formes; de désigner des responsables de plates-formes; d'établir une lettre de mission partagée "qui sera adressée aux responsables de plates-formes et dont le contenu devra s'inscrire dans la stratégie interministérielle de lutte contre le décrochage scolaire"; de mettre en place un dispositif de suivi et d'évaluation commun.

Il est à noter aussi que ce protocole inscrit parmi ses grands principes la volonté d'associer les familles "autant que faire se peut aux réflexions et démarches en lien avec le jeune".

Abaisser le taux de jeunes décrocheurs et sans diplôme de second cycle à 9,5% d'ici 2020

Ce protocole est l'aboutissement d'une démarche menée depuis un an entre l'État et l'ARF, indique le ministère de l'Éducation nationale. Il s'inscrit dans le cadre du plan national "Tous mobilisés pour vaincre le décrochage" annoncé le 21 novembre dernier et dans une partie de l'accord cadre État/Région du 28 novembre 2014 portant sur la généralisation du service public régional d'orientation (SPRO) et de la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification. Le plan de mesures annoncé le 21 novembre s'était appuyé sur l'évaluation de la Modernisation de l'action publique (MAP) sur la lutte contre le décrochage qui avait "conclu à la nécessité de mettre en place une politique publique fortement partenariale" en associant "l'ensemble des acteurs concernés", et ce des actions de prévention jusqu'à la remédiation.

L'accord rappelle également en préambule que, dans le cadre de la stratégie Europe 2020 "l'engagement a été pris d'abaisser le taux de jeunes en dehors de tout système de formation et sans diplôme de second cycle du secondaire à 9,5% d'ici 2020".

 

Via notre partenaire Touteduc

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