Temps de lecture : 5 min Envisager de scolariser un de ses enfants en internat, c’est un changement de taille pour toute la famille ! Une décision qui ne se prend pas sur un coup de tête et qui implique l’adhésion de tous : parents, enfant(s) concerné(s), frères et sœurs… QUEL […]

Pourquoi aller en internat ? 9 bonnes raisons

Publiée le 15 mai 2020 dans la catégorie Scolarité et orientations

Temps de lecture : 5 min

Envisager de scolariser un de ses enfants en internat, c’est un changement de taille pour toute la famille ! Une décision qui ne se prend pas sur un coup de tête et qui implique l’adhésion de tous : parents, enfant(s) concerné(s), frères et sœurs…

QUELLES SONT LES RAISONS D’ENVISAGER L’INTERNAT ?

Traditionnellement l’internat a toujours été un choix des parents imposé à leur enfant. C’était comme ça et pas autrement ! Aujourd’hui, il est de plus en plus fréquent qu’un jeune initie lui-même l’idée de poursuivre sa scolarité en internat, et ce pour divers motifs. Quoi qu’il en soit, que l’idée provienne des enfants ou des parents, les raisons d’ordre familial tendent à prendre le pas sur la notion d’éloignement.

1/ Des problèmes relationnels au sein de la famille
À l'adolescence, les jeunes sont facilement en révolte contre l’autorité de leurs parents ou en conflit avec la fratrie. Ils supportent mal qu’on les traite en enfant, qu’on ne leur fasse pas confi ance, ils rejettent les règles et les interdits.
Le cas de la famille recomposée peut également ne pas se passer toujours aussi bien qu’on le voudrait. Devoir cohabiter avec un adulte qui « prend la place » du père ou de la mère, avec d’autres enfants qui ne sont ni un frère ni une sœur et avec lesquels ils n’ont pas forcément d’affi nités est compliqué. Ce type de situation génère souvent des tensions que chacun s’efforce d’amoindrir pour que tout se passe au mieux, mais certains parviennent moins bien que d’autres à trouver leur place dans ce nouvel environnement.
Ce cas n’est pas isolé et, quelle que soit la situation, une coupure est parfois nécessaire. Elle ne règle pas les problèmes mais peut contribuer à remettre en place des relations plus sereines et permettre aux parents de souffler un peu.

2/ Une envie de « prendre le large »
Vouloir entrer en internat pour poursuivre sa scolarité ne résulte pas forcément d’un problème. Il arrive parfois tout simplement que les adolescents trouvent leurs parents trop présents, « un peu pesants », et qu’ils éprouvent un besoin d’autonomie, de faire leurs preuves, de se prendre en charge. Dans ce cas de figure où la famille vit plutôt en harmonie, les parents sont toujours un peu perturbés lorsque leur enfant annonce son intention d’entrer en internat. Le sentiment de culpabilité est immédiat : « Est-ce qu’il n’est pas bien chez nous ? Qu’est ce qu’on a fait de travers pour qu’il veuille quitter la maison ? » Rien ! Tout va bien ! Il grandit, il a juste envie de voguer seul…

3/ Un besoin de cadrage
À l’inverse du cas évoqué ci-dessus, certains jeunes face à des parents trop « cools » ou trop souvent absents, un peu dépassés ou carrément démissionnaires, sont tout à fait conscients que le manque de cadrage ne leur est pas bénéfique. Livrés à eux-mêmes – souvent dès leur plus jeune âge – ils sentent à un moment donné que leur vie part dans tous les sens et qu’ils ont besoin, sinon d’autorité, d’une forte présence adulte en face d’eux pour reprendre pied. L’internat se présente à eux comme une planche de salut.

4/ Des relations parents-enfant difficiles
L’adolescence n’est pas un cap aisé à passer, tant pour les enfants que pour leurs parents. Vivre au quotidien des situations de conflits, devoir faire face à l’indiscipline, l’insolence ou la rébellion d’un jeune font que certains adultes, malgré leur envie de tenir bon, de ne pas baisser les bras, n’en peuvent plus. C’est encore plus vrai lorsque tout dialogue est rompu ou dans le cas de parents isolés (les jeunes issus de familles monoparentales sont presque deux fois plus nombreux à être internes que ceux issus de familles traditionnelles).
Face à ce type d’impasse, l’option internat est souvent envisagée. Si, une fois encore, il ne constitue pas une solution à tous les problèmes, il est une bonne alternative : les jeunes prennent conscience de l’importance des règles et de leur respect ; par conséquent, ils acceptent mieux l’autorité parentale. L’éloignement de la semaine permet de faire « redescendre la pression », de renouer des relations plus détendues le week-end et de solutionner peu à peu les causes de ces tensions confl ictuelles.

5/ De « mauvaises fréquentations »
Il arrive dans certaines circonstances que les parents soient contraints de couper leur enfant du milieu dans lequel il évolue. C’est ce qui se produit lorsqu’un ou plusieurs jeunes ont trop d’emprise sur lui : influence néfaste, phénomène d’entraînement, répercussions sur le comportement et le travail scolaire, risque de conduite « déviante »… L’internat se présente alors comme une solution afin que le jeune retrouve ses repères et les valeurs qui jusque-là lui ont été inculquées.

6/ Des conditions de scolarisation défavorables
Il peut s’agir de problèmes de violence propres à un établissement, et parfois aussi à un quartier, à une ville… L’élève, confronté en permanence aux incivilités de certains jeunes, au sein de l’école comme à l’extérieur, peut manifester le besoin d’un environnement plus calme, plus propice à suivre les cours et se consacrer à son travail personnel le soir.
L’éloignement collège-domicile est également source de mauvaises conditions de scolarisation : il représente une perte de temps énorme dans la journée et engendre une fatigue non négligeable. Lorsqu’un adolescent doit se lever plus tôt et passer une heure matin et soir dans les transports en communs aux heures de pointe, on ne peut que comprendre son manque d’enthousiasme à se remettre au travail en rentrant après une journée déjà chargée.

7/ Un manque de travail
Lorsque l’encadrement au sein de l’établissement fréquenté est estimé insuffisant, lorsque le jeune est soumis à trop de tentations extérieures (Internet, jeux, TV, amis, sorties, etc.), lorsque les parents ne parviennent plus soit à l’épauler dans son travail, soit à le motiver, l’internat apparaît comme une solution. C’est effectivement l’occasion pour ces adolescents de se mettre ou se remettre sérieusement au travail : astreints à des heures d’études auxquelles tous les jeunes de l’établissement participent au même moment, ils n’ont d’autre choix que de s’y plonger eux aussi. C’est l’effet d’entraînement !

8/ Mutation des parents à l’étranger
Le plus souvent, les enfants accompagnent leurs parents au fil de leurs mutations, mais il arrive que les conditions de vie d’un pays ne donnent pas toutes les garanties de sécurité ou qu’il n’y ait tout simplement pas sur place de lycée français permettant d’assurer la continuité du cursus scolaire.

9/ Des difficultés propres aux parents
Les parents traversent parfois une période particulièrement difficile : il peut s’agir d’une maladie grave qui affecte l’un des deux, mais le plus souvent les problèmes surviennent suite à des mésententes avec le conjoint, débouchant sur des crises plus ou moins « spectaculaires ». Aucun adulte n’a le souhait d’imposer ce type de situation – souvent traumatisante – à ses enfants.
L’éloignement temporaire destiné à les protéger est alors jugé salutaire, le temps de régler ce qui peut ou doit être réglé. En revanche, il est primordial que les enfants comprennent bien qu’ils ne sont en aucun cas responsables de ce qui se passe entre leurs parents. Là encore, il faut prendre le temps de bien expliquer les choses afi n qu’aucun malentendu ne s’installe.

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Extraits de l'ouvrage Scolarité en internat. Un élan pour les enfants, un second souffle pour les parents, par Caroline Proust, éditions Fabert.

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