De récentes études ont montré que 50 à 75 % des enfants d’âge scolaire rencontrent de sérieux problèmes de stress. La rentrée est traditionnellement source de tension, d'inquiétude, voire d'angoisse pour la plupart des élèves, et tout particulièrement pour ceux qui entrent en CP ou en 6ème.   […]

Actualités : Rentrée des classes et le stress du premier jour

Publiée le 01 octobre 2010 dans la catégorie Archives

De récentes études ont montré que 50 à 75 % des enfants d’âge scolaire rencontrent de sérieux problèmes de stress. La rentrée est traditionnellement source de tension, d'inquiétude, voire d'angoisse pour la plupart des élèves, et tout particulièrement pour ceux qui entrent en CP ou en 6ème. 


> Ca commence avec le regard des autres… 

C'est le moment de mettre sur le dos le beau cartable tout neuf qu'on a choisi (ou qu'on nous a imposé et qu'on n'aime pas) : ce cartable va être source d'admiration, faire l'envie des autres ou au contraire être la risée des copains... "Est-il de la bonne couleur ? Harry Potter, Hello Kitty : c'est pas démodé cette année ? Et si on allait me prendre pour un bébé avec ce truc à roulettes... J'aurais dû choisir l’autre...". Et ça continue avec les vêtements, le jean, la veste, la jupe, les baskets : "C'est bien la bonne marque ? C'est encore tendance cette année ? J'aurais dû mettre mon petit haut rose... ". Les jeunes sont durs entre eux et cela, dès le plus jeune âge : moqueries et réflexions sont des faits coutumiers, tant en classe que  dans les cours de récréation et ce qui peut sembler broutille aux yeux des adultes prendre parfois des proportions considérables chez les enfants.
Et voilà qu’avec cet affreux cartable qu'on s'est soudain mis à détester, on franchit les grilles de l'école ou du collège, la tête bourdonnante de tout ce que les parents et l’entourage ont a pu nous en dire : tout se mélange. 


> Ca continue avec les attributions de classe

Pour les anciens, c'est l'angoisse de ne pas se retrouver avec ses amis, d'avoir une enseignante trop sévère, un prof qu'on n'aime pas... Pour les nouveaux, c'est la peur de l'inconnu : "Comment ça va se passer ? Est-ce que je vais me faire des copains ? Est-ce qu’on va m’accepter ? Et les profs, comment sont-ils ?". 
Et c’est le rassemblement, l'appel et la répartition dans les classes respectives...  Le "Ouf " de soulagement pour certains, le nœud à l’estomac pour d’autres.


> Etre à la hauteur

Très vite, les jeunes comprennent que l'école est un lieu d’enjeux dans lequel il faut satisfaire à la fois les parents ("Nous sommes fiers de toi ") et les enseignants.
Sans parler d’élève en échec scolaire, ni même en difficulté dans certaines matières, sans parler non plus de timidité extrême, la classe est source de situations anxiogènes pour tous : il faut passer au tableau (c’est à dire se lever, remonter l’allée centrale, monter sur l’estrade, prendre la craie que nous tend le professeur et faire en sorte de ne pas se ridiculiser aux yeux des autres élèves), avoir de bonnes notes, comprendre les consignes d’un exercice, réciter une leçon, réussir les évaluations, répondre oralement aux questions qu’on lui pose et recevoir les appréciations et commentaires (parfois blessants) des enseignants devant toute la classe… 

> Des parents et des enseignants eux-mêmes stressés

"Pense à ton avenir ! ". 52 % des parents (59% de mères) se disent stressés à l’idée que leur enfant rencontre des difficultés sur son parcours scolaire et qu’il sorte du système sans diplôme.
Les enseignants ne sont pas en reste : ils doivent faire face à ces mêmes parents qui en exigent toujours plus de leur part, ils sont soumis à des impératifs de performance, à des inspections et à la violence permanente qui règne désormais dans la plupart des écoles.
Cet état de tensions chez tous les adultes qui les entourent est vivement ressenti par les enfants et ne leur rend pas les choses faciles.


Alors, si nous prenions un peu le temps de nous souvenir de nos propres rentrées des classes et faisions en sorte de ne pas ajouter au poids de leurs cartables celui de nos propres angoisses ?
 
Caroline Proust

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