La dépense globale des familles pour une année d’études d'un enfant varie avec le niveau de scolarisation : elle s’élève en 2014-2015 à 580 € pour un écolier, 890 € pour un collégien et 1 160 € pour un lycéen, indique une note de la Depp diffusée le 21 septembre. Mais c'est en lycée professionnel […]

Les familles dépensent en moyenne 760 € pour la scolarisation d’un enfant (note Depp)

Publiée le 21 septembre 2015 dans la catégorie Scolarité et orientations

La dépense globale des familles pour une année d’études d'un enfant varie avec le niveau de scolarisation : elle s’élève en 2014-2015 à 580 € pour un écolier, 890 € pour un collégien et 1 160 € pour un lycéen, indique une note de la Depp diffusée le 21 septembre. Mais c'est en lycée professionnel que la scolarité est la plus coûteuse, comptant 130 euros de plus que dans les voies générales et technologiques.

 

Quel que soit le niveau d’études, le premier poste de dépenses correspond aux frais de cantine, d’internat et de garderie (de 350 à 440 €). Il est suivi par les frais d’inscription, mais qui ne concernent que les familles dont les enfants sont scolarisés dans le secteur privé.

Fournitures scolaires : une dépense particulièrement élevée en lycée professionnel

La dépense en fournitures scolaires figure en troisième position, atteignant 150 euros, soit 20 % du coût total de la scolarité. Elle est moins importante dans le premier degré (entre 30 et 110 €) que dans le second (entre 200 et 390 €). À noter, elle s'avère particulièrement élevée pour un élève de lycée professionnel (390 €), du fait de l'achat de vêtements de travail et des matériels professionnels spécifiques.

Quant à la dépense de transport entre le domicile familial et l’établissement scolaire - inexistante pour un écolier -, elle double au lycée : 100 € contre 50 € au collège. Et elle est encore plus élevée pour un lycéen professionnel (130 €) , "plus souvent contraint de s’éloigner du domicile familial pour rejoindre la spécialité choisie". Les dépenses en sorties et voyages scolaires (50 euros en moyenne) augmentent, elles, dans le second degré. Les sorties scolaires y sont moins fréquentes que dans le premier degré, mais les montants engagés se révèlent plus importants.

La note de la Depp est consultable ici (PDF)

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